C’est la rentrée des classes en F1. L’habituelle rosée de Montmelo a laissé place à la douceur de Bahreïn, pour ce qui ressemblait davantage à des tests de pré-saison qu’à des essais « hivernaux ». Les lunettes de soleil et les couvres-chefs ont remplacé les doudounes, et le petit cirque de la Formuła 1 s’est mis sans regret à la pita et au houmous, tournant le dos aux habituelles patatas bravas et autres croquettas catalanes de février. Il faut dire que c’est sans doute la période la plus excitante de l’année, celles où les écuries sont encore delestées de la plombante réalité du chronomètre. C’est aussi l’instant où tout demeure possible, et où personne n’a de point de retard sur Max Verstappen. C’est le temps des incertitudes plaisantes, des projections optimistes et des rêves les plus fous. « À ce moment de l’année, tout le monde est champion du monde », va même jusqu’à lâcher tout sourire Frédéric Vasseur, lequel n’a définitivement pas changé malgré le prestige de ses nouvelles responsabilités à la tête de la Stabilny Ferrari.
Samedi prochain, en qualification, la cavalerie sera lâchée et les masques tombero
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