Vettel w oku japońskiego tajfunu!

Si Sebastian Vettel botte en touche, ce n’est pas parce que le Japon vit à l’heure de la Coupe du Monde de Rugby et encore moins parce que le typhon Hagibis approche ! Simplement, pour lui, l’épisode « venteux » de Sotchi où il a refusé de se soumettre aux consignes d’équipe est derrière lui.

« J’ai eu le message à la radio de changer de place mais je ne l’ai pas fait, consent-il seulement à dire. Ce n’était certainement pas la chose à faire. Globalement, avec Charles (Leclerc) nous nous parlons bien plus que les gens ne peuvent l’imaginer. C’est assez clair.

Il y aura toujours de la rivalité entre équipier. Ça a toujours été le cas et ça le sera toujours, mais le but est de travailler ensemble. Nous aurions pu faire mieux à Sotchi, nous en avons parlé et le but est de s’améliorer dans le futur ! »

Ce que lui veut retenir du Grand Prix de Russie, ce n’est donc pas le vent mauvais, mais la promesse de lendemains radieux.

« Sotchi est le premier Grand Prix de l’année où nous avions vraiment la vitesse pour nous imposer, préfère-t-il enchaîner. Nous n’avons pas gagné mais, en terme de rythme, nous étions l’égal de Mercedes. Même plus rapide.

Si les derniers week-ends avaient été très bons, c’était principalement parce que nous avions pu tirer avantage de notre pointe de vitesse et de notre place sur la grille mais, en rythme pur, Mercedes était devant nous. Ce qui ne fut plus le cas à Sotchi. A nous de maintenir la poussée lors des cinq courses à venir, et en vue de l’an prochain. »

En ce jeudi après-midi, alors que le géant Hagibis et ses vents à 250 km avançait en direction de la côte est du Japon, le quadruple champion du monde s’apprêtait quant à lui à maîtriser d’autres éléments.